Ouverture des 4 cavaliers

 La partie des quatre cavaliers (C47 à C49.) est une des plus anciennes ouvertures,  déjà analysée dans les manuscrits au xvie . Bien que  très populaire jusqu’au début du XX°, elle fut inégalement utilisée  en haut niveau, car elle est considérée comme donnant difficilement un véritable avantage aux blancs. Mais elle demeure populaire auprès des amateurs qui suivent à la lettre le conseil du champion du monde Emanuel Lasker : « développez les cavaliers avant les fous »

Sa  spécificité est de présenter  une longue séquence de coups symétriques


Ouverture des 4 cavaliers 1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Cc3 Cf6

(inversion des coups  fréquente: 1. e4 e5 2. Cc3 Cf6 3. Cf3 Cc6)










Variantes

4.Fb5 variante espagnole => CONSEILLE

comme dans la partie espagnole, les blancs jouent 4.Fb5

suivi de 4...Cd4  ou Fb4 ou d6 ou Fc5




Un exemple de partie
Nigel Short-Jonathan Speelman, Londres, 1991, 6e partie

4.d4 variante écossaise

suivie de  exd4 (ligne moderne), comme dans la partie écossaise.
 5.Cxd4 Fb4 6.Cxc6 bxc6 7.Fd3 d5 8.exd5 cxd5 9.O-O O-O 10.Fg5 g6.


4.g3

5.Fc4 variante italienne

 suivi de  4... Fc5 5.d3


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A savoir 

la partie des trois cavaliers
s'obtient après les coups
 1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Cc3 (l'ordre de ces coups peut varier) lorsque les Noirs ne jouent pas ...Cf6 par la suite. 
Il peut notamment suivre 
3...Fc5, 3...Fb4, 3...d6, 3...g6 (variante Steinitz) 
ou
 3...f5 (variante Winawer).

 Si les Noirs jouent Cgf6 par la suite, on obtient une transposition dans la partie des quatre cavaliers qui est ordinairement considérée comme plus avantageuse pour les Noirs que la partie des trois cavaliers. Voilà pourquoi cette dernière est assez rare dans la pratique.